Organes: Mélanomes cutanés - Type: Mélanome avancé.

Etude TICIMEL : étude de phase 1b visant à évaluer la sécurité de l’administration du nivolumab et de l’ipilimumab en combinaison avec soit du certolizumab soit de l’infliximab, chez des patients ayant un mélanome avancé. Le mélanome cutané est une maladie des cellules de la peau appelées mélanocytes. Il se développe à partir d’une cellule initialement normale qui se transforme et se multiplie de façon anarchique pour former une lésion appelée tumeur maligne. Le traitement du mélanome de la peau dépend de son stade et repose essentiellement sur une intervention chirurgicale, l’exérèse (ablation de la tumeur). En complément de l’intervention chirurgicale, il peut être proposé un traitement médicamenteux ayant recours à une chimiothérapie (médicaments de chimiothérapie bloquant la division des cellules cancéreuses) ou encore à une immunothérapie faisant appel le plus souvent aux anticorps monoclonaux. Ces anticorps monoclonaux se fixent sur une molécule présente à la surface de la cellule cancéreuse et permet l’élimination de la cellule par le système immunitaire. L’utilisation d’immunothérapie a montré des résultats très intéressant dans le traitement des mélanomes avancés. Les traitements par anticorps monoclonaux anti-PD1 (nivolumab), ainsi que les traitements par anticorps monoclonaux anti-CTLA-4 (ipilimumab) en monothérapie ont montré une amélioration de la survie globale chez des patients ayant un mélanome avancé. Par ailleurs, plusieurs cas ont été documentés montrant que des patients atteints de mélanomes ont été traités avec des anti TNF-α (certolizumab ou infliximab). L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité de l’administration de nivolumab et d’ipilimumab en combinaison avec soit du certolizumab soit de l’infliximab. Les patients seront répartis dans 2 groupes : Les patients du premier groupe recevront pendant la phase d’induction du nivolumab et de l’ipilimumab par voie intraveineuse (IV), ainsi que du certolizumab par voie sous-cutanée (SC) toutes les 3 semaines, pendant 4 cures. Les patients recevront ensuite pendant la phase de maintenance du nivolumab par voie IV et du certolizumab par voie SC toutes les 2 semaines. Les patients du deuxième groupe recevront pendant la phase d’induction du nivolumab et de l’ipilimumab par voie intraveineuse (IV), toutes les 3 semaines, pendant 4 cures ainsi que de l’infliximab par voie sous-cutanée (SC) toutes les 3 semaines, pendant 3 cures. Les patients recevront ensuite pendant la phase de maintenance du nivolumab par voie IV et de l’infliximab par voie SC toutes les 2 semaines. Les patients seront suivis pour l’évaluation de la sécurité et de l’efficacité des traitements à 30, 60 et 100 jours après la dernière dose administrée, puis jusqu’à 2 ans après la première dose administrée. Une cohorte d’extension est aussi prévue pour un petit nombre de patients avec le traitement qui aura le meilleur profil de tolérance (nivolumab et ipilimumab en IV associé au certolizumab ou infliximab).

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Étude MELANFa : étude de cohorte visant à identifier des marqueurs cliniques et/ou des biomarqueurs associés à la réponse aux inhibiteurs de points de contrôle immuns chez des patients ayant un mélanome avancé. Le mélanome est une tumeur maligne qui prend naissance dans les cellules de la peau, les mélanocytes. Un changement de la couleur, de la taille ou de la forme d’un grain de beauté est souvent le premier signe de la présence d’un mélanome cutané. S’il est dépisté à un stade précoce et localisé à la peau, le pronostic reste généralement bon ; en revanche, à un stade avancé le pronostic est moins favorable. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur. L’utilisation des immunothérapies à base d’inhibiteurs de points de contrôle immuns a montré une bonne efficacité pour le traitement du mélanome avancé. L’identification de biomarqueurs prédictifs de la résistance aux inhibiteurs de points de contrôle immuns associés à l’expression de TNF permettrait d’évaluer la capacité des cellules tumorales à échapper au système immunitaire et permettrait de choisir le traitement le plus indiqué pour chaque patient en fonction de son profil génétique. L’objectif de cette étude est d’identifier des marqueurs cliniques et/ou des biomarqueurs associés à la réponse aux inhibiteurs de points de contrôle immuns chez des patients ayant un mélanome avancé. Les patients seront répartis en 2 groupes. Les patients du premier groupe recevront du nivolumab toutes les 2 semaines ou du pembrolizumab toutes les 3 semaines. Les patients du deuxième groupe recevront du nivolumab et de l’ipilimumab toutes les 3 semaines, puis du nivolumab seul toutes les 2 semaines. Les patients seront suivis pendant 12 semaines et leurs données seront collectées tous les 3 mois pendant 12 mois maximum.

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